Haute-Marne : Pose de prothèse d’épaule sous anesthésie locorégionale

Le 30 janvier dernier, l’équipe chirurgicale et anesthésique des Drs Albarqawi (chirurgien orthopédiste) et Ben Hamada (anesthésiste-réanimateur) a réalisé dans les locaux du Groupement de Coopération Sanitaire de Chaumont, une première chirurgicale pour le département : la pose d’une prothèse d’épaule sous anesthésie locorégionale.

Après une chute de sa hauteur et le constat d’une fracture de la tête humérale (fracture touchant à la fois les tendons et le cartilage), une patiente de 78 ans a ainsi été opérée par l’équipe chaumontaise. Devant les facteurs de risque associés, en particulier cardio vasculaire, la patiente a pu bénéficier d’une intervention sous anesthésie locorégionale sous échographie. Seule la région de l’épaule est alors anesthésiée. Pour réaliser ce type d’intervention, une étroite collaboration entre le chirurgien, l’anesthésiste, l’infirmière anesthésiste, l’infirmière de bloc et le patient est indispensable.

« Habituellement, on privilégie les anesthésies générales en plus de l’anesthésie locorégionale pour ce type d’intervention », explique le Dr Ben Hamada. « Mais aujourd’hui à Chaumont cette opération peut être réalisée dans un certain nombre de cas sous anesthésie locorégionale seule. » Les avantages sont considérables : cela limite en effet le stress opératoire du patient, ainsi que les effets secondaires liés à une anesthésie générale tels que les nausées et les vomissements. Mais ce n’est pas tout : la récupération est également beaucoup plus rapide. « Si la durée d’hospitalisation est similaire à une intervention sous anesthésie générale, l’intérêt majeur pour le patient consiste en une prise en charge kinésithérapique quasi immédiate qui s’avère être très efficace et sans aucune gêne », précise le Dr Albarqawi.

La pose de la prothèse s’est parfaitement déroulée en 34 minutes. A l’issue de cette intervention, une première satisfaction : une douleur ressentie par la patiente quasi inexistante. La patiente a pu quitter l’établissement deux jours après son intervention.

En France, chaque année, environ 18 000 patients bénéficient d’une prothèse d’épaule. 

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